Textiles

Fer de lance de nos collections, l’ensemble textile est composé de 2 500 pièces, dont plus de 300 vêtements liturgiques. Ils sont accompagnés de leurs accessoires – étole, manipule, bourse, voile de calice – et sont tous dans un parfait état. La qualité de leur conservation est le fruit de l’extrême attention que portent les religieuses à ces ornements. Certains ont aussi bénéficié de rénovations régulières. Les visitandines veillent en permanence à les consolider, voire les restaurer. Fréquemment, elles  découpent, puis appliquent les broderies sur un nouveau tissu.

Les vêtements sont confectionnés dans des soieries sorties des plus grands ateliers lyonnais ou tourangeaux. Certains sont parfois taillés dans les robes de cour ou d’apparat apportées en dot par de jeunes veuves devenues religieuses. Certaines pièces ont même une origine royale : c’est le cas pour une robe de la reine Marie-Antoinette convertie en chasuble

Les visitandines ont brodé sur la plupart des vêtements : chasubles, pluviaux, dalmatiques. Elles utilisent des fils d’or, d’argent et de soies polychromes. Avec leurs aiguilles, elles réalisent des motifs floraux ou des scènes figuratives dont la finesse est telle que l’on parle alors de peinture à l’aiguille. Les religieuses ont également utilisé des techniques très variées de décoration : broderie au petit point, peinture, voire pyrogravure…

À côté d’un riche ensemble de broderies de fils de soies polychromes ou métalliques, les broderies blanches et les dentelles permettent d’apprécier la diversité de ces travaux d’aiguille. Les pièces exécutées aux points de Bruxelles, de Milan ou d’Alençon témoignent de la variété du savoir-faire et de l’habileté des religieuses.

Nous avons déjà publié 5 livres dévoilant un pan de cette collection textiles. De Fleurs en aiguille, Sacrées Soieries, En tout points parfaits, Fils de lin lumière de l’autre et La Fine Fleur de la broderie